Saint-Louis 1er avril

Le printemps pointait son nez et Joseph s’amusait de plus en plus avec Suzanne. Il avait pris pour habitude de lui laisser un casse-tête chaque fois qu'il sortait de l’appartement. Le jeu était simple. Il s’agissait de la possibilité de mettre l’autre en échec à l’aide de formes géométriques dessinées avec de grosses billes de plastique au sol. Avant de partir, il disposait de quatre à huit billes de plastique sur le sol. Suzanne était toujours très attentive à comment il les plaçait. Dès qu’elle l’entendait prendre ses clés, elle pointait le bout de son nez pour regarder quelle forme il choisirait. Le jeu était construit selon l’arbre des sephirot. Lorsqu’il revenait, il comparait la forme que prenaient les billes qui étaient éparpillées dans tout l’appartement. Bien sûr, elle avait joué avec les billes. Il comparait la figure de départ avec le résultat et tentait d’y faire émerger des comparaisons esthétiques de la combinaison des séphiroth. Les longueurs entre les séphiras de même que l’ordre et la forme géométrique de l’ensemble lui donnaient une certaine idée de la pensée qu’elle avait formée. Il comparait enfin la relation entre le jeu de départ et le jeu final. Il n’y avait pas une seule journée où ils n’avaient pas ce rituel.

Le son était toujours un problème mais la disparition du troisième œil et de la pression au niveau de la tête donnait à Joseph un meilleur temps de récupération pendant la nuit. Une nuit de mai, il rêva qu’il était quelqu’un d’autre et il l’entendis dire :

- Je lui fais faire ce que je veux.

Il se réveilla et leva la tête. Suzanne était assise à l’égyptienne devant lui. Elle semblait garder son sommeil. Il se rendormit et retourna à la Taverne du Roi, là où avait lieu le rêve. Alors qu’il discutait dans la peau de cet autre monsieur, son attention fut portée vers un tic de sa main droite. Son pouce jouait avec l’anneau de son annuaire. C’est alors qu’il tourna la tête du monsieur pour regarder l’anneau. Il sentis la stupéfaction de l’homme et sorti de son rêve.

Joseph leva la tête et Suzanne, qui était toujours en égyptienne à la hauteur de sa tête, le regarda en ayant un mouvement vers l’avant et un miaulement inquiet.

- [(Correct ?)]
- (...De ?...)

Joseph s’assit difficilement sur son lit. Il sentait une fébrilité de l’énergie autour de lui. Ils étaient au petit matin. Il se dirigea vers le salon pour fumer le temps de son réveil lorsqu’il y eut un mouvement astral qui se dirigea vers son tableau vert et le frappa comme si une main invisible géante avait frappé l’ardoise.

- (Qu’est-ce que c’est ?)

Il sentait son œil anormalement globuleux. Il le toucha mais il n’avait jamais vraiment porté attention à la texture de ses yeux. Il semblait pourtant en tout point pareil à l’autre. Joseph s’alluma une cigarette et en faisant le tour de la pièce du regard, un mouvement qu’il sentit partir de l’œil frappa sa guitare et la table à dîner. Joseph avait l’impression que l’œil cherchait des informations où à se donner des balises de repère pour se souvenir. Le fait de frapper un objet semblait donner une profondeur à sa mémoire. Sans regarder son tableau, Joseph se souvenait exactement du moindre détail. C’était comme si l’œil en avait pris une photo. Suzanne vînt le rejoindre et s’installa devant lui à l’égyptienne. Il la regarda :

- Qu’est-ce qui m’arrive ? C’est quoi cet œil ?

Il éteignit alors sa cigarette et comme c’était la dernière, Il se décida à aller en acheter d’autres. Cette histoire d’œil l’avait complètement réveillé. Il prit la tasse où il plaçait sa petite monnaie et la renversa sur son lit. Suzanne monta sur le lit, vivement intéressée par les pièces. Il commença par prendre les plus grosses. Elle eut un petit mouvement de patte.

- [(Moins vite.)]

Joseph remarqua alors que les pièces avaient un reflet rouge ou bleu. Suzanne semblait faire le tri en les comptants. Comme il ne comprenait pas la différence entre le rouge et le bleu, il accéléra jusqu’au montant d’un paquet et remis le reste dans la tasse. Suzanne avait l’air satisfaite. Il faisait frais mais la journée s’annonçait belle. Sur le chemin vers la station-service, l’œil frappait tout ce qu’il voyait. Joseph avait l’impression qu’il cherchait à se localiser. Alors qu’il arrivait près de la station-service, un petit symbole bleu passa de l’œil gauche à son œil droit. Il reconnut aussitôt ce symbole ; il s’agissait d’une roue du dharma, un symbole bouddhiste. L’œil l’avait-il jaugé ? Était-ce sa conclusion ?

Une fois à l’intérieur pour faire son achat, l’œil frappa le journal du jour.

- (Va falloir que tu te calmes.)

Sur le chemin du retour, il sentait que sans bouger, l’œil examinait chaque détail de son champ de vision. Joseph remarqua alors que la façon dont il frappait les objets était similaire à la technique du son. Il frappa donc un numéro de porte pour lui montrer qu’il savait aussi le faire.

Arrivé chez lui, il consulta le web au sujet de l’œil. Il avait déjà une petite idée du symbole de l’œil dans l’Égypte ancienne et c’est par ces sites qu’il commença.

Dans l'imagerie de l'Égypte antique, l'Œil Oudjat est un symbole protecteur représentant l'Œil du dieu faucon Horus. En translittération de l'écriture hiéroglyphique, l’Oudjat est le verbe signifiant « se préserver » ou le mot « protection ». L'Œil Oudjat avait une fonction magique liée à la prophylaxie, à la restauration de la complétude et à la vision de « l'invisible ».
Suzanne vint s’installer près de lui.

- (...Horus…)

Horus est l'une des plus anciennes divinités égyptiennes. Les représentations les plus communes le dépeignent comme un faucon couronné du pschent ou comme un homme à tête de faucon. Son nom signifie « le Lointain » en référence à sa réapparition après une période de sommeil, après une nuit où il amène de nouveau la lumière sur le monde.

- (Mais il doit provenir d’un endroit cet œil…)
- (De l’homme de mon rêve ?)

Et il y avait Suzanne qui était entrée de nulle part dans ma vie.

- (Les chats en Égypte…)

Bastet est la déesse égyptienne de la joie du foyer, de la chaleur du soleil et de la maternité aux traits félins dont le centre religieux se trouvait dans la ville de Bubastis (Égypte). Fille du dieu soleil Rê, Bastet est cependant parfois considérée comme la fille d’Amon. Elle est une déesse à double visage : sous sa forme de chatte ou de déesse à tête de chat, elle est la déesse bienveillante protectrice de l’humanité, également déesse musicienne de la joie et déesse de l’accouchement. On la représente ainsi parfois souriante. Elle est également réputée pour ses terribles colères. En revanche, sous les traits d’une déesse à tête de lionne, elle s’identifie alors à la redoutable déesse de la guerre, Sekhmet.

- (...déesse musicienne et de la joie…)
- (C’est bien à propos de la musique qu’elle m’a enseigné.)
- (D’ailleurs ?)
- (...elle dort...)

Mais il se rendit compte que l’œil était présent dans d’autres cultures. C’est ainsi qu’il tomba sur l’œil d’Odin, un dieu nordique.

On représente Odin comme étant un vieillard à la barbe grise, borgne: il n'a qu'un seul œil, ayant consenti l'autre dans un sacrifice offert à Mimir, pour boire à la Source de la Sagesse et acquérir une partie de ses connaissances.

Ainsi, on raconte qu'Odin, tel que représenté par l'Arcane du Pendu dans le Tarot, se pendit la tête en bas à l'arbre sacré - l'if, ou Yggdrasil, -. Il demeura ainsi pendant neuf jours et neuf nuits, et parvint alors à l'Illumination: apprenant des musiques merveilleuses, et perçant le Secret des Runes. Pour transmettre son message, il trouva les seize premières Runes de l'alphabet parmi les racines de l'arbre.

- (Se pourrait-il que cet œil offert en sacrifice soit l’œil que j’ai reçu ?)
- (Égyptien ou Nordique ?)

À cet instant, une explosion se fit dans la porte vitrée du salon. Joseph sursauta avant de comprendre qu’un coup de tonnerre avait éclaté. Bien qu’il ne cru pas que le tonnerre puisse tomber en un endroit, l’on aurait dit qu’il avait frappé à sa porte.

- (Le dieu du tonnerre…)

Celui-là il le connaissait : Thor

Thor est le dieu du Tonnerre dans la mythologie nordique. Il est l'un des dieux principaux du panthéon, et fut vénéré dans l'ensemble du monde germanique. On trouve ainsi différentes orthographes de son nom selon les régions.

D'après ces textes scandinaves, Thor est un dieu guerrier, le plus fort de tous. Il possède un char tiré par deux boucs qui lui permet de traverser les mondes. Son attribut le plus célèbre est son marteau Mjöllnir, avec lequel il crée la foudre, et qui lui permet surtout d'être le protecteur des dieux et des hommes face aux forces du chaos, comme les géants, qu'il abat régulièrement et dont il est le pire ennemi. En tant que dieu de l'Orage, il apporte la pluie, ce qui fait également de lui une divinité liée à la fertilité. Il est le fils d'Odin et de de la personnification de la terre Jörd.

- (Le dieu du tonnerre…)
- (Mais le tonnerre, ce n’est que du son…)
- (Le dieu du son...le maître du son ?)
- (Parfois les légendes sont fondées sur des vérités…)
- (Je ne maîtrise pas encore le son...quoique…)

Mais cela ne résolvait en rien sa quête d’identité. Qui était-t-il exactement et que devait-il faire de ce qu’il devenait ? Il découvrit qu’il existait aussi une histoire de la fin des temps dans la mythologie nordique :

Le Ragnarök est une fin du monde prophétique comprenant une série d'événements dont trois hivers sans soleil qui se succèderont, suivis d'une grande bataille sur la plaine de Vígríd. La majorité des divinités comme Odin, Thor, Freyr, Heimdall et Loki, mais aussi les géants et la quasi-totalité des hommes y mourront, une série de désastres naturels verront ensuite le monde submergé par les flots et détruit par les flammes. Une renaissance suivra, où les dieux restants, dont Baldr, Hödr, et Vidar, rencontreront le seul couple humain survivant, qui repeuplera le monde.
Il continua ainsi ses recherches sur l’œil toute la journée ; l’œil qui voit tout, l’œil de la providence, l’œil au centre de la pyramide. Il y avait une littérature abondante. Le soir venu, il tenta de digérer tout ce qu’il venait d’apprendre.

Il tenta ainsi de démêler tous ces mythes pendant le reste du printemps. Vers la fin du dégel, la discussion avec Suzanne s’était de beaucoup améliorée. Joseph avait découvert qu’elle jouait à un jeu ininterrompu avec les chats des appartements voisins. D’après ce qu’il avait compris, il s’agissait d’une chasse où la façon d’attraper l’autre était de le surprendre à plat sur le sol. Par exemple, si l’un d’entre eux surprenait l’autre une patte par terre, il lui disait :

- [(Ça y est, tu es pris !!)]

Et il répondait :

- [(Non, j’avais les pattes sur la « pierre-sourire-à-un-œil!! »)]
- [(Mais j’ai eu ta patte avant droite!!)]

Il repartait alors sans pouvoir se servir de sa patte à nouveau. Ils ne cessaient de nommer les trucs sur lesquels ils se faisaient prendre. Automatiquement, cet objet devenait en quelque sorte « sacré » et il appartenait à celui qui s’était fait prendre et qui l’avait nommé. Ils s’en servaient alors en invocation pour se défendre. Le but était de dénuder complètement son adversaire jusqu’à ce qu’il commence à perdre des morceaux de son corps et qu’il ne lui reste plus rien pour exister. Il fallait beaucoup de mémoire pour tout retenir.

Joseph passais du temps sur la galerie à observer les chats qui jouaient sur le terrain. Un matin, il appela Suzanne pour lui dire que ses amis étaient dans le jardin. Il passa la tête à l’intérieur pour l’appeler de nouveau. Il la vit passer en courant à travers la pièce.

- [(Ma culotte, où est ma culotte ! ?!)]
- (Sa culotte ?)

Elle vînt le rejoindre sur la galerie. C’est alors que deux chats passèrent sous la galerie. « On voit ta culotte ! » pensa-t-il à la blague. L’un deux se retourna vivement vers lui et le dévisagea :

- [(Même pas vrai !!)]
- (Haha…)
- (Ils se font des habits imaginaires…)

Joseph regarda Suzanne :

- (Ça sert à quoi les culottes ?)
- [(Protection.)]

Il rentra à l’intérieur amusé et la laissa à son jeu. Comme il faisait beau, Joseph décida d’aller se promener. Il alla d’abord dans le parc près du vieux moulin, traversa la passerelle au dessus de la rivière et se retrouva dans une petite forêt. Alors qu’il marchait sur un petit sentier de terre, une brise souleva la poussière sous ses pieds et il entendit une voix féminine soulagée :

- [(Gabriel!)]
- (...)

Il continua à marcher vers la rivière pour aller s’étendre. Il se demandait moins qui l’avait appelé que la surprise du nom. Enfin, un nom qui donnait réponse à ses ailes. Il se rendit près de l’eau et se tourna pour s’étendre.

Alors qu’il tournait dos à l’eau, il la sentit se connecter à quatre endroits sous ses ailes. Cela se fit en douceur. Il resta un peu surpris mais se laissa faire. L’eau se connecta à quatre bulbes d’ailes inférieures. Joseph resta environ une minute à ne pas bouger, connecté à la rivière. Alors qu’il sentait la fraîcheur des trompes d’eau connectées à son dos, ses yeux se posèrent sur une clé sous une table près d’un l’arbre. Il ferma les yeux pour prendre pleinement conscience du moment lorsqu’il remarqua qu’il voyait encore la forme de la clé même avec les yeux fermés. Elle brillait d’une lueur bleu pâle. Il ouvrit les yeux et l’eau se retira. Il s’approcha de la clé, l’observa, la ramassa et l’inséra sur son anneau de clé. Il ne savait pas ce que cette clé était, mais il avait l’impression qu’elle représentait une permission, comme lorsque quelqu’un vous donne une clé de chez lui.

Il ne resta pas dans la forêt très longtemps. Il ne cessait de penser à Gabriel. Arrivé à l’appartement, il s’installa devant l’ordinateur et lança une recherche :

- (Gabriel, archange…)

Gabriel est un personnage du livre de Daniel qui fait partie de la Bible hébraïque, ainsi que du Nouveau Testament et du Coran. Il s'agit d'un archange, bien que dans ces trois livres, il soit nommé « ange », et non « archange » Dans les religions monothéistes abrahamiques, Dieu communique avec ses prophètes soit par l'intermédiaire d'anges, soit par des visions ou des apparitions. Gabriel est considéré comme le messager de Dieu dans la Bible et dans le Coran.
Dans l'Ancien Testament, il annonce une prophétie dans le livre de Daniel. Conformément à la signification de son nom de gabar (force) et El (Dieu), « La Force de Dieu » ou « Dieu est ma Force » ou « le Héros de Dieu », lorsqu'il se matérialise dans la Bible ou quand il apparaît dans une vision, son aspect est semblable à celui d'un homme robuste. Il est considéré comme la main gauche de Dieu. »

- (Archange !!)
- (J’ai atteint le niveau d’archange !!)
- [(Orgueil.)]
- (Vanité, je le sais...)
- (Mais quand même…)
- (La main gauche de Dieu…)
- (Que veut réellement dire « la main gauche de Dieu » ?)
- (Peut-être une certaine autonomie…)
- (Ils étaient tellement tous surpris lorsque mes ailes se sont déployées…)
- (Personne n’avait deviné ma présence avant cet événement…)
- (Et on m’a attaqué…)
- (...Gabriel…)
- (Je serais Gabriel…)
- (...!?!...)

Suzanne passa en trombe dans le salon vers son bol d’eau. Elle ne fît que se regarder dans l’eau.

- [(Mauvais sort !!)]
- (...de ?...)

Elle repassa vers le balcon.

- [(Mauvais sort.)]

Elle repassa de nouveau vers son bol d’eau. Joseph se leva pour regarder et vit son reflet dans son bol. Elle était maquillée comme un clown et portait une petite couronne. Joseph s’esclaffa de rire.

- Tu t’es fait jeter un sort ?
- [(Pas drôle !!)]

Et elle repartit. Tout sourire, il continua ses recherches. Gabriel était associé à l’eau et cet après-midi, ce truc qui s’était passé avec l’eau de la rivière l’intriguait.

- (Gabriel et l’eau…)
- [(Et la magie ?)]
- (L’eau, la magie, les éléments…)

Plusieurs pages web avaient le même texte : Les élémentaux furent créés pour servir l’humanité à travers leur élément spécifique: les salamandres par le feu, les ondines par l’eau, les sylphes et les fées par l’air, et les gnomes par l’élément terre. Certains s’appellent esprits et dévas de la nature. Les élémentaux sont les ouvriers de la nature.

Par l’effet et par l’usage de leur vie, ces petits êtres fournissent à l’homme les vêtements de chair qu’il porte, l’eau qu’il boit, les aliments dont il se nourrit, l’air qu’il respire et toutes les choses dont il a besoin pour vivre sur la Terre. Le plan divin prévoyait que l’homme serait servi par amour et que, en retour, il déverserait amour, gratitude et bénédictions sur le Royaume élémental.
Si vous placiez un élémental, un homme et un ange devant le calice de votre autel, ce calice apparaîtrait à chacune des consciences de manière différente : l’élémental verrait dans le verre tous ses petits amis, leurs visages luisants, leurs corps fins soutenant les contours de la coupe et de son pied, l’homme verrait le verre et jugerait sa valeur, se demandant s’il s’agit de verre ou de cristal, et l’ange verrait les pouvoirs du Feu Sacré affluant à travers le calice, attirés par vos invocations et décrets. Les activités des trois royaumes sont nécessaires à une manifestation parfaite dans le monde de la forme.

Les jeunes enfants voient souvent les fées et d’autres êtres des éléments et jouent même avec eux. Lorsqu’ils s’en ouvrent à leurs parents ou éducateurs, ils sont souvent réprimandés.
Les élémentaux sont de tailles différentes, qui vont d’environ trois millimètres jusqu’à vingt-quatre mètres. Il y a dans l’océan de grandes ondines de cette taille. Dans leur état naturel, les élémentaux agissent seulement par amour divin. Leur nature est d’imiter ou de représenter ce qu’ils voient. Ils sont essentiellement des êtres mentaux (é-lé-mental voulant dire « mental de Dieu »).

Joseph sortit sur le balcon pour rejoindre Suzanne qui se chauffait tranquillement au soleil. Elle ne semblait pas participer au jeu. Elle semblait en pleine méditation. Il se demanda où elle pouvait bien être rendu. Il la cajola un peu entre les oreilles et son corps lui réclama le lit, ce qu’il lui offert avec soulagement.